Comme nous le savons tous, le tourisme fait partie des secteurs économiques les plus éprouvés par la pandémie. Cette crise mondiale du tourisme a affecté durement l’Asie du sud-est, une région attractive au cœur de la mondialisation touristique.

Durant deux longues années, les autorités vietnamiennes ont suspendus les entrées des visiteurs internationaux, impactant lourdement l’activité des agences de voyage locales et bouleversant durablement les manières traditionnelles de parcourir cette partie du globe.

Alors comment pouvons-nous voyager au Vietnam et en Indochine après la pandémie ? Quelles sont les mutations amorcées dans le secteur touristique locale ? Comment les circuits peuvent s’organiser à présent ? Les circuits traditionnels sont-ils toujours d’actualité ?

La plupart des façons classiques de voyager se sont transformées et les agences de voyage durement touchées ont dû s’adapter. Voici une analyse succincte de certains points où des changements notables ont été entamés :

La quantité et la qualité des structures d'hébergements changent :

Après une durée prolongée d’épidémie, de nombreux établissements, notamment les hôtels de luxe des quartiers animés, ont dû fermer définitivement ou réduire leur personnel, dégradant considérablement la qualité des services proposés. Ainsi les commentaires et avis des différents sites de réservation n’ont plus aucun sens. Par conséquent assurez-vous bien qu’un établissement soit toujours en activité et que son site soit régulièrement actualisé avant d’effectuer une réservation

Les ressources humaines dans l’industrie du tourisme ont fortement diminué :

Un grand nombre de salariés spécialistes du tourisme tels que des guides ou des cadres supérieurs ont été contraints financièrement de se tourner vers d’autres métiers et ne souhaitent plus réintégrer la branche touristique. La pénurie de personnel influe directement sur les habitudes de voyages.

Les programmes de voyage bouleversés en terme de temps et de destinations :

Les conditions et les procédures d’accès aux pays voisins (Laos, Cambodge, Thaïlande…) évoluent constamment et les « circuits combinés » sont plus contraignants à organiser. Les différentes modalités administratives et sanitaires des gouvernements respectifs dictent désormais le rythme des circuits transfrontaliers atténuant parfois la logique des itinéraires tracés.

L’avènement des établissements de catégorie ECOLODGE :

Les récentes contraintes sanitaires liées aux maladies infectieuses ont amené les touristes à privilégier des lieux de villégiatures moins bondés tels que des séjours à la campagne, à la montagne, en pleine nature ou des stations balnéaires avec établissements dotés de plages privées… au détriment de destinations habituellement plus tendances, limitant ainsi les risques d’infection.

Ces structures d’hébergements éco-responsables sont restées ouvertes même pendant la crise sanitaire grâce une forte affluence de touristes locaux. Les installations ont été normalement entretenues et restent opérationnelles.

Ces établissements généralement situés sur des sites magnifiques entourés de splendides paysages constituent l’essence même de l’écotourisme au Vietnam. Les visiteurs peuvent s’immerger en pleine nature et participer à de nombreuses activités d'explorations culturelles, aller à la rencontre des groupes ethniques minoritaires et s’imprégner de leurs us et coutumes.

Changements culturels dans le tourisme communautaire : 

La propagation de l’épidémie de Covid-19 a provoqué une réaction de repli chez certaines ethnies minoritaires et autres populations locales ayant difficilement accès aux soins.

Ce contexte sanitaire particulier a exacerbé, sans doute à juste titre, leur crainte de l’étranger en les rappelant aux dangers pouvant provenir de l’extérieur.

Chaque localité, chaque lieu, chaque individu a sa manière propre de réagir. Si certains villages sont de nouveau prêts à accueillir des voyageurs, d’autres communautés hésitent ou se comportent encore avec méfiance.

Vraisemblablement, le port du masque s’impose désormais dans plus de circonstances et les contacts humains se révèlent parfois moins chaleureux et plus distant qu’auparavant.

Il est tout bonnement moins aisé de capturer des visages en photo ou tout simplement de partager d’aimables sourires aves les locaux.
Fort heureusement la présence de guides rassure les habitants et incite clairement à plus d’échanges lors de visites de zones pittoresques ou de villages reculés.

Bientôt, les stigmates de la pandémie s’estomperont peu à peu et le charme des rencontres culturelles ainsi que la beauté des rapports humains reprendront doucement leurs cours.

Après cette difficile épreuve, le Vietnam fait tout son possible pour retrouver sa joie d’antan et rendre le sourire à ses peuples autochtones.

Organiser   “seul” son séjour  ou avoir recours une agence de voyage locale ?

Les touristes préférant voyager plus librement en organisant seuls leur séjour peuvent profiter des avantages inhérents à cette formule, comme de disposer de leur propre emploi du temps ou d’obtenir des informations par eux-mêmes. De plus ce mode d’excursion est agrémenté d’un soupçon d’aventure nettement amplifié à l’ère du Covid-19.

Quant aux voyageurs plus habitués à recourir aux services d’une agence de voyage, ils s’assurent du bon déroulement et des conditions optimales de leur périple.

L’agence prend en charge toutes les procédures pertinentes en matière de covid ou autres…. Et prévient d’éventuels changements de politiques ou règlements du pays hôte ; elle connaît parfaitement le terrain et les endroits où se rendre et peut, sur cette base, élaborer des itinéraires réellement adaptés à ses clients.

L'agence de voyage est aussi le représentant de ses protégés auprès des différents prestataires. Elle vérifie en amont la qualité des services garantissant, de la sorte, la bonne conformité des hébergements et des prestations car comme mentionné ci-dessus, après une longue période de fermeture, tous les commentaires et avis antérieurs ne sont plus tout à fait exacts ; Qui plus est, elle assume un service client conforme aux normes internationales.

Force est de constater que le tourisme de masse ne sera plus ce qu’il était 

La nette augmentation du prix des billets d’avion et le durcissement de certaines politiques de visa mettent quelques peu à mal la relance de l’activité touristique.

Le tourisme de masse laisse peu à peu la place à un tourisme plus local provoquant l’essor de lieux de séjours plus pittoresques.

On observe donc moins de grand mouvements de foule dans les rues touristiques animées des grandes métropoles.

Dorénavant les professionnels du tourisme se concentrent sur la découverte de nouveaux paysages, de visites de lieux culturels qui conservent encore leur identité nationale, de plus longs séjours dans des régions montagneuses ou sur des îles aux plages désertes.

Est-ce là l’émergence d’une nouvelle forme de tourisme ?

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